Le samedi 8 avril 2017, de 17h à 18h30, en salle Celan.
Ouvert à tous, dans la limite des places disponibles
Né au Soudan, Hassan Musa a fait partie des artistes retenus dans l’exposition Africa Remix, présentée au Centre Pompidou en 2005. Il y expose notamment son Great American Nude – une représentation de Ben Laden sous les traits de l’odalisque de Boucher, sur fond de drapeaux américains. Afriques Transversales l’invite pour revenir sur son œuvre, au croisement de la tapisserie et de la peinture, de la peinture d’histoire et de l’image de presse, de la calligraphie et du commentaire. Si vous voulez voir Wole Soyinka combattant à mains nues la tigritude, Zidane donnant un coup de boule à l’Ange de Jacob et Marat transformé en leader d’Al-Qaïda, venez nombreux nous rejoindre ! Il sera question de la représentation des figures d’actualité, de l’actualité de la peinture d’histoire, de Schéhérazade et de l’intertextualité des images – bien sûr aussi d’enjeux postcoloniaux.
Quelques liens et lectures :
- Pour lire l’article de Philippe Dagen sur Hassan Musa, dans Le Monde.
- Pour lire l’article de Jean-Philippe Cazier, sur Diacritik.
- Pour parcourir le site de l’artiste.
- Pour lire un texte de Hassan Musa sur l’art africain contemporain, voir Hassan Musa, « Qui a inventé les africains? », Les Temps Modernes 4/2002 (n° 620-621) , p. 61-100
- Pour lire un entretien avec l’artiste (2005), avec notamment une très belle analyse de la tapisserie en forme de croix Worship Objects autour des représentations de la Vénus Hottentote.
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